Free active par défaut adGate, et alors ? ben quand même…

Depuis hier Free a mis à disposition une nouvelle option permettant en théorie de bloquer la publicité (souvent intempestive) des sites web, et a activé cette option par défaut. Les réactions ne se sont pas faites attendre et on peut lire ici ou là « C’est trop naze » ou « C’est trop top » et finalement on en vient à un débat Pro contre Anti publicité sur le Net (débat surement intéressant, mais mon billet ne traite pas de cela).

Moi, voila ce qui m’ennuie dans cette histoire :

Activer une option de filtrage par défaut : alors cela m’ennuie énormément, en effet le « vous occupez pas on pense à votre place, on sait ce qui est bien pour vous » cela m’effraie. Peut être est-ce le fait de lire trop de science fiction et notamment actuellement le très bon « La Zone du Dehors » (d’Alain Damasio) qui traite un peu du sujet. Donc voila cela je n’en veux pas.

Free ne prévient pas qu’il active cette option : que dire, c’est encore pire comme l’a dit Benjamin Bayart : ce sont des méthodes de voyous (bien que cela en remette pas fondamentalement en cause la neutralité du réseau). En effet on fait quelque chose dans votre dos et si on se fait prendre on dit « ben c’est pour votre bien », et on en vient au point suivant.

Que bloque Free exactement ? La c’est le mystère, soi-disant la publicité, d’autres avancent que Google Analytics serait également dans le viseur (ça ce n’est pas de la pub). Comment peut-on vérifier ce que fait Free ? ca à priori ce n’est pas possible : « Ayez confiance, Ayez confiance, … » quand on me dit ca généralement cela a l’effet inverse. Je me suis souvent insurgé contre la loi Loppsi 2 à l’époque car il était là aussi question (entre autre) d’impossibilité de vérifier ce que désirait bloquer le gouvernement. Donc aujourd’hui, ils bloquent la Pub mais demain ?

Il est tout de même à noter que cette option est tout de même désactivable sur http://mafreebox.freebox.fr/ dans la Configuration de la connexion internet, onglet « Blocage de la publicité ». Donc on n’est pas encore dans le totalitarisme pur et dur mais il faut rester vigilant.

A suivre…

Tests de débit internet en mobilité

J’attends mon train pour le fin fond du Tarn et comme je n’ai que ca à faire me suis amusé à tester les débits de connexion a internet lorsque je configure mon ZTE Blade S en modem, et je dois dire que j’ai été agréablement surpris (les tests ont tous été fait avec DegroupTest) :

Configuré en partage de connexion Wifi

La effectivement c’est pas terrible légèrement mieux que le vieux modem à 56k mais bon c’est pas si mal

Votre FAI : Free Mobile (Free Mobile SAS)

  • Débit descendant : 244 kbps (30.5 Ko/s)
  • Débit montant : 227 kbps (28.4 Ko/s)
  • Ping : 517 ms

En partage de connexion au travers du cable USB

C’est la que j’ai été agréablement surpris, c’est pas mal du tout (bon je suis a la gare de bordeaux, faudra refaire le test dans ma campagne)

Votre FAI : Free Mobile (Free Mobile SAS)

  • Débit descendant : 3906 kbps (488.3 Ko/s)
  • Débit montant : 325 kbps (40.6 Ko/s)
  • Ping : 438 ms

Le même test effectué en gare de Toulouse :

Votre FAI : Free Mobile (Free Mobile SAS)

  • Débit descendant : 3910 kbps (488.8 Ko/s)
  • Débit montant : 341 kbps (42.6 Ko/s)
  • Ping : 201 ms

Et enfin le test effectué en pleine cambrousse dans le Tarn (Almayrac) :

Votre FAI : Free Mobile (Free Mobile SAS)

  • Débit descendant : 2604 kbps (325.5 Ko/s)
  • Débit montant : 342 kbps (42.8 Ko/s)
  • Ping : 195 ms

Protestation contre SOPA et PIPA

Vous en avez sans doute entendu parler, mercredi dernie (le 18 janvierr 2012), Le site anglophone de Wikipédia était inaccessible.

En fait Wikipédia a rendu son site inaccessible une journée complète en protestation contre les projets de lois SOPA etPIPA qui étaient étudiés par le gouvernement Américain.

Pour info ces projets de loi sont une sorte de Hadopi/Lopsi en plus puissant et plus dangereux encore, en europe nous avons une déclinaison de ces lois qui porte le nom horrible d’ACTA.

Je vous invite à lire le descriptif des danger de ces différents projets de loi :

Afin de soutenir cette action, j’ai décidé d’arborer une banière « STOP SOPA » sur mes différents avatar de Twitter et Facebook. C’est rien du tout mais je signale comme ca que je suis contre ces projets.

Voici donc la nouvelle tête de mon avatar :
image

Pour ce faire j’ai utilisé le service de ce site web.
Il semble aujourd’hui que ces deux projets soient reporté à une date inconnue, mais il faut rester vigilant et surtout continuer le combat pour que l’Europe ne rattifie pas l’ACTA.

Pour rester informé, voici le site de « La Quadrature du Net« .

Pourquoi le blocage des sites web est une illusion

Vous en avez peut être entendu parler dans la presse, le 14 octobre dernier, le gouvernement a gagné et la justice à demandé aux principaux FAI de bloquer l’accès au site Copwatch Nord-Paris I-D-F (https://copwatchnord-idf.org/). Depuis hier l’ensemble des principaux opérateurs (Free, SFR, Orange, Bouygues, Numéricable), bloquent l’accès aux site web.

Sur la toile nous avons été plusieurs à nous élever en indiquant que ce blocage était néfaste, car il n’empêchait personne d’accéder au site web en question, et deux il fragilise la neutralité du Net.

Je ne vais pas débattre de la neutralité, d’autres le font mieux que moi, consultez par exemple le site de la Quadrature du Net, mais je vais vous montrer que l’on peux toujours accéder au site web de façon très simple, en utilisant ce qu’on appelle un proxy.

Un proxy ? c’est quoi ?

La aussi, Wikipédia, explique mieux que moi ce qu’est un proxy : « Proxy est un terme informatique général qui désigne un composant logiciel qui se place entre deux autres pour faciliter ou surveiller leurs échanges.

Dans le cadre plus précis des réseaux informatiques, un proxy est alors un programme servant d’intermédiaire pour accéder à un autre réseau, généralement internet.

Par extension, on appelle aussi proxy un matériel (un serveur par exemple) mis en place pour assurer le fonctionnement de tels services. »

En gros au lieu de demandé au FAI d’accéder directement au site web, nous allons lui demander d’accéder à ce Proxy, et ensuite nous allons demander au Proxy d’accéder au site web.

Copawtch est il bloqué ?

Tout d’abord vérifions que le site web est bien bloqué, on recherche via Google (ou autre moteur de recherche) copwatch et on le trouve, ce qui est normal puisque c’est juste l’accès en France qui est interdit.

image

Tout simplement on clique sur le lien et là, un joli message apparait :

image

Mince alors je ne peux pas accéder à tout internet en France ? Est-ce que je suis en Chine ? Ben oui. On ne nous indique pas pourquoi ce site n’est pas accessible, on nous prive simplement d’accéder à celui-ci (ici je ne débat pas du caractère du site en lui même, car il y a beaucoup à redire).

Maintenant nous allons contourner le blocage via un proxy, et vous allez voir c’est tout bête.

Choisir un proxy

Il y a plusieurs façons de paramétrer par un proxy, ici je ne propose qu’un truc très simple que j’appelle le Web-Proxy (nom totalement inventé pour le coup), en fait on se connecte à un site web qui va faire office de proxy, et va interroger le site web censuré.

Pour ce faire on se connecte à l’adresse (par exemple) http://proxy.org et on obtient un liste de proxy que l’on peut utiliser :

image

Il suffit d’en choisir un dans la liste, personnellement j’ai pris proxify (au hasard) :

image

On tape ensuite l’adresse incriminée : https://copwatchnord-idf.org/, et voila le résultat une fois que nous avons validé :

image

Conclusion

La seule chose qu’a réussi le gouvernement en demandant le blocage du site web, c’est de lui faire de la pub. Personnellement, je trouve le site mal fait et trop vindicatif, même si l’idée de départ me semble intéressante.

Donc il aurait mieux valu pour le gouvernement, à mon sens, tenter de contacter le site afin de faire retirer le contenu jugé illicite, voire utiliser la voie judiciaire (plus longue) pour faire retirer le site web ou la partie incriminée, que de le faire bloquer.

On ose même pas imaginer ce que ça donnera lorsqu’ils demanderont de bloquer des sites présumés pédo-pornographique, n’importe qui qui voudra tout de même accéder à son contenu y arrivera.

Est-ce que cela va aider les enfants qui sont utilisés par ces criminels ? j’en doute.

drkWebTranslator – Support de langues pour site Web PHP

Objet : Description d’une idée de module générique de support de langues pour site web PHP

Fiche Technique :

  • Nom du projet : drkWebTranslator
  • Titre : Module générique de support de langues pour site Web PHP
  • Auteur : Philippe Bousquet <darken33@free.fr>
  • Technologie : PHP / MySQL (Extensible à d’autres technologies)
  • Licence d’utilisation GNU General Public License v3 (http://www.gnu.org/licenses/gpl.html)

Problématique :

Lorsqu’une PME, une TPE, une association ou un particulier met en place un site web dynamique pour être présent sur la toile, le site est généralement prévu pour supporter une seule langue. Il se peut cependant qu’au bout d’un certain temps apparaisse le besoin de rajouter une nouvelle langue, du fait d’un accroissement de l’activité, ou tout simplement pour avoir une meilleur visibilité sur la toile. Intervient alors un travail fastidieux de mise en place d’une structure pour la traduction du site. drkWebTranslator se propose de faciliter grandement cette tâche…

Description Générale :

drkWebTranslator est un module générique permettant la mise en place d’un support de langues pour des sites web. Il embarque sa propre structure permettant le stockage des traductions diverses, et propose un outil simple permettant la gestion des langues et leur affichage. Le mainteneur du site n’a plus que trois soucis à gérer :

  • Définir l’ensemble des langues que le site doit gérer
  • Définir quelles sont les parties du site qui doivent être traduites
  • Gérer les traductions de ses textes (Validation, Correction, Suppression, …)

En définitive il n’a à se soucier que de la partie réellement « métier » de la traduction, drkWebTranslator prenant en charge toute la partie technique .

Fonctionnalités principales :

Ce projet est actuellement en cours d’étude, voici donc les premières fonctionnalités qu’il devrait couvrir. Celles-ci ne sont pas figées, et sont susceptibles d’évoluer au cours de l’étude.

  • Fournit une structure de stockage permettant de gérer
    • Les différentes langues d’un site
    • Les traductions des divers textes
  • Fournit des fonctions de traduction :
    • Déterminer la langue actuelle
    • Rechercher si un texte possède un traduction
    • Si oui renvoyer la traductions
    • Sinon
      • Tenter une traduction via le service tel que translate.google.com (cette traduction devra être alors validée par l’administrateur du site web)
      • Afficher le texte dans la langue par défaut.
  • Fournit un mécanisme de détection de la langue par défaut du visiteur du site web
  • Fournit un mécanisme de sélection d’une langue lors de la navigation du site web
  • Fournit un panneau d’administration des traductions pour l’administrateur :
    • Ajout / Suppression de langue
    • Liste des traductions en attente de saisie, validation, suppression
    • Modification des paramètres :
      • langue par défaut
      • validation automatique des traductions de Google suivant une longueur de texte ou d’un nombre de mots
  • Fournit un module d’installation permettant d’intégrer drkWebTranslator facilement dans un site Web

Pétition pour le retrait des publicités pour des logiciels propriétaires des sites web publics

 

iconeNous, les signataires de cette pétition, déclarons par la présente que nous nous opposons fermement et irrévocablement à la publicité pour des logiciels propriétaires sur les sites web gouvernementaux.De telles publicités vont à l’encontre de la règle d’impartialité et encouragent les citoyens à utiliser des technologies qui restreignent sans raison leurs libertés…

Accés à la pétition

Signature de la pétition contre ACTA

icone ACTA MENACE LES LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET L’ACCÈS AU SAVOIR.

Ce traité commercial anti-contrefaçon, négocié en secret, pourrait :

  • transformer les opérateurs d’Internet en police privée du copyright;
  • imposer des sanctions dures et injustes aux utilisateurs et consommateurs;
  • nuire à l’accès aux médicaments et aux savoirs essentiels dans les pays pauvres;
  • freiner l’innovation;
  • établir une nouvelle gouvernance anti-démocratique, contournant les parlements.

Pour l’ensemble de ces raisons, j’ai décidé de la Pétition de Wellington.

Accès à la Pétition | Stoppons ACTA

Conférence « Quel futur pour l’Internet » le 21/01/2010

Le 21 janvier dernier j’ai participé à la conférence « Quel futur pour l’Internet », organisé par le forum Aténa dans toute la France, l’après midi fut studieuse et très intéressante.

A bordeaux, la conférence était organisée par la Région Aquitaine et le pôle de compétence en logiciel libre @quinetic.

Les vidéos et présentations sont désormais disponibles.